Les normes de construction pour les zones à risque de gel

Le gel du sol peut causer des dégâts aux structures lorsque la température descend en dessous de zéro degré Celsius dans certaines zones. Pour prévenir ces risques, il faut respecter des règles de construction spécifiques qui sont imposées aux professionnels du bâtiment. Ces règles portent entre autres sur la profondeur des fondations, le type de matériaux et l’isolation thermique.

Tout ce qu’on veut savoir sur les zones à risque de gel

Comme nous l’avons vu précédemment, le gel peut endommager les structures construites dans les zones où le sol peut geler pendant longtemps. Quand la température du sol descend en dessous de zéro degré Celsius, il peut provoquer des fissures, des déformations ou des ruptures dans les bâtiments. Cela peut nuire à leur solidité et à leur longévité. Sur ce site, vous trouverez des informations détaillées sur ces zones à risque de gel et leurs effets. Pour éviter ces problèmes, il faut suivre des normes de construction spécifiques, adaptées au climat et au sol de chaque zone. Ces normes visent à protéger les bâtiments et leurs occupants du froid et de l’humidité.

Construire en zone gelée : normes et matériaux

Pour protéger les bâtiments et leurs occupants du froid et de l’humidité, il existe des règles techniques appelées normes de construction pour les zones à risque de gel. Ces normes dépendent du climat et du type de sol de la région. Elles préviennent les dommages causés par le gel, comme les fissures, les déformations ou les ruptures des structures.

La profondeur minimale des fondations se détermine en fonction de la carte des zones de gel en France. Le DTU 13.12 distingue trois zones : zone 1 (gel faible ou modéré), zone 2 (gel modéré ou suivant l’altitude) et zone 3 (gel sévère). La profondeur hors gel va de 50 cm à 1 mètre selon la zone. Il faut aussi prendre en compte le salage des routes, qui augmente le risque de dégradation du béton par le gel. La carte des zones de salage en France classe quatre niveaux d’exposition : XF1 (sans salage ou salage peu fréquent), XF2 (salage fréquent), XF3 (salage très fréquent) et XF4 (salage avec eau de mer).

La norme NF EN 206/CN établit les propriétés du béton qui peut résister au gel. Le béton doit être peu poreux, bien compact et assez solide. Il doit aussi contenir un produit qui forme des petites bulles dans le béton pour compenser la dilatation de l’eau quand elle gèle. La quantité de ciment, d’eau et de produit dépend de la classe d’exposition sélectionnée.

Pour garantir une isolation thermique performante, il faut utiliser des matériaux isolants qui supportent le gel et l’humidité. Il y a différents types d’isolants, comme la laine minérale, le polystyrène expansé, le polyuréthane ou le liège. L’isolation peut être faite par l’intérieur ou par l’extérieur du bâtiment. L’isolation par l’extérieur a l’avantage d’éliminer les ponts thermiques et d’augmenter l’inertie thermique du bâtiment.

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